Les solutions pour gérer vos besoins de trésorerie

Les besoins de trésorerie à court terme viennent compenser une trésorerie dont les liquidités devant assurer le fonds de roulement ne sont pas suffisantes.

Nous vous proposons dans cet article une revue des principaux moyens permettant de financer à court terme vos besoins de trésorerie. Pour cela, nous passerons en revue les causes de ces besoins et la façon dont Fygr vous apporte une aide à la prévention ainsi qu’à la bonne gestion de ces besoins.

Sommaire

1 - Quand une entreprise a-t-elle des besoins de trésorerie à court-terme ?

Le besoin de trésorerie est l'argent dont l'entreprise a besoin pour pouvoir fonctionner normalement. Il s’agit des actifs les plus liquides d’une entreprise. Ils lui permettent une gestion plus souple de son cycle d’exploitation. 

L’impératif est d’assurer le bon équilibre de la société, la liquidité de la trésorerie permettant d’assurer le financement du cycle d’exploitation. En cas de trésorerie trop importante, l’entreprise peut se retrouver trop exposée, alors qu’en cas de manque de trésorerie, l’entreprise risque la faillite. Il est donc impératif pour un dirigeant de bien gérer son niveau de trésorerie.

Au sein des besoins de trésorerie, on distingue le fonds de roulement, qui signale si le bilan de l’entreprise est équilibré, du besoin en fonds de roulement (BFR). 

Le fonds de roulement est défini comme la différence entre les ressources stables de l’entreprise et ses actifs immobilisés.

Le besoin en fonds de roulement est défini comme la somme des stocks et des créances clients moins les dettes des fournisseurs. Il s’agit donc d’un décalage entre les actifs circulants et les passifs circulants. Concrètement, le BFR est un décalage dans le temps, entre le moment où l’argent sort et l’argent rentre depuis et dans une entreprise, dans le cadre de son cycle d’exploitation. C’est le décalage entre l’encaissement et le décaissement.

Selon cette définition, le BFR est présent à trois postes :

  •         Créances clients ; 
  •         Dettes fournisseurs ; 
  •         Stocks.

De ce fait, le BFR immobilise des capitaux. C’est pourquoi il faut optimiser le BFR de sorte à calibrer la trésorerie en fonction des besoins de l’entreprise, et des cycles d’exploitations particuliers à cette dernière. 

Le financement à court terme de la trésorerie apporte des solutions diversifiées aux besoins des entreprises.

2 - Quelles solutions en cas de besoins de trésorerie à court terme ?

On peut distinguer 2 principaux types de solutions de financement à court terme pour la trésorerie d’entreprise. Cette distinction repose sur les méthodes employées pour lever des liquidités, en fonction ou non de la présence d’un collatéral à la banque.

Besoins de trésorerie à court terme _ quelles solutions adopter (2)

2.1 - Les crédits bancaires

Il s’agit de la principale méthode utilisée par les entreprises pour se procurer des liquidités à court terme. L’aspect transitoire de l’autorisation d’un compte débiteur est souligné par les termes « crédit courant », « crédit d’exploitation », ou encore « crédit de roulement ».  

Concrètement, il s’agit de disposer de liquidités quand l’entreprise n’a pas été encore payée par son client. Plusieurs cas de figure existent, selon le caractère exceptionnel ou non de ce besoin de liquidités.

 

a) La facilité de caisse

Il s’agit d’une autorisation ponctuelle de la banque envers l’entreprise concernée, où le compte est temporairement débiteur. Cette méthode est réservée à un besoin ponctuel de trésorerie, lié par exemple à un impayé ou un imprévu (perturbation de la chaîne logistique par exemple). La banque « facilite » ainsi ponctuellement la liquidité de la trésorerie.

 

b) Le découvert bancaire

Proche de la facilité de caisse, la négociation d’un découvert autorisé est plus adaptée pour les entreprises nécessitant un BFR de manière aussi récurrente qu’identifiée. Ce découvert autorisé permet au compte de l’entreprise d’être débiteur pendant plusieurs mois, soit une période plus longue que pour la facilité de caisse.

 

c) La ligne de crédit court-terme

Il s’agit d’un contrat liant une banque et une entreprise, concernant un prêt dont le montant et la durée sont fixés par ce contrat.

La durée d’une ligne de crédit peut être modulable et étendue par le biais d’une ligne dite « renouvelée » (ou « revolving ») sur deux ou trois ans, voire permanente (ou « evergreen »).

La solution Defacto permet par exemple d'avoir accès à une telle capacité de financement revolving. Il suffit de tester son éligibilité sur le site en moins de 3 minutes, puis de débloquer les fonds selon 2 cas d'usages :

  • l'encaissement accéléré de créances clients B2B ;
  • le paiement différé de fournisseurs (prestataires, achat de stock, etc.). 

 

2.2 - Le Revenue Based Financing

Grâce au RBF, vous pouvez obtenir rapidement de la trésorerie pour les besoin de croissance de votre entreprises. C’est ce que proposent par exemple Karmen et Silvr

Pour obtenir des fonds, c’est très simple ! Remplissez simplement un questionnaire en ligne, et connectez vos comptes à la plateforme pour tester votre éligibilité, puis accédez à un financement sous 48 heures. Une belle solution pour faire face aux besoins de trésorerie à court terme !

Attention ceci dit : ces financements sont en général réservés aux modèles e-commerce et SaaS.  

 

2.3 - Les crédits de mobilisation

L’ensemble de ces méthodes permettent de recevoir en avance le règlement de ventes réalisées mais pas encore encaissées, en échange d’une garantie (le « collatéral ») que constituent généralement les factures. On parle également de « mobilisation du poste client ».

 

a) L’escompte ou le nantissement des créances clients

L’escompte permet d’obtenir le paiement d’un effet de commerce avant sa date d’échéance. Pour cela, on cède un effet de commerce à la banque (facture), qui, en échange, crédite le compte de l’entreprise.

 

b) La cession dite « Dailly »

Similaire à l’escompte, la cession Dailly (nommée ainsi en raison de la « loi Dailly ») permet à l’entreprise d’être payée dès l’émission de la facture avant le règlement du client.

La cession Dailly dépasse également les limites de l’escompte en ce qu’elle permet de mobiliser en bloc des créances non matérialisées par un effet de commerce.

Contrairement à l’escompte, le transfert de propriété des créances se fait sans intervention du client, via un bordereau de cession. Cette cession prend concrètement la forme de lignes de crédit, ou de découvert autorisé.

 

c) L’affacturage

Il s’agit de céder des créances clients à un organisme financier tiers (factor en anglais ou affactureur en français), qui verse avant le règlement une partie de la facture.

Les factors se chargent ensuite du recouvrement des créances. Les affacturages peuvent être avec ou sans recours. En cas d’affacturage sans recours, cela permet aux entreprises de se prémunir contre les impayés.

 

d) Les crédits de campagne

Cette méthode de mobilisation de liquidité est très adaptée aux entreprises dont les activités saisonnières entraînent des flux de trésorerie très volatils, avec des périodes de ventes très resserrées dans le temps (comme dans le secteur du tourisme).

 

3 - Comment éviter d’avoir des besoins de trésorerie à court terme ?

Toute mobilisation de liquidités à court terme représente un coût d’opportunité pour l’entreprise. Ces coûts sont parfois structurels au fonctionnement de l’entreprise, il s’agit au maximum de prévenir l’apparition de besoins conjoncturels de trésorerie. Pour cela il faut d’abord évaluer les causes de ces besoins, avant de pouvoir les prévenir

Plusieurs causes peuvent entraîner la perturbation du cycle d’exploitation d’une entreprise. Ces perturbations peuvent intervenir au début ou à la fin du cycle, qui va de la conception jusqu’à la distribution, en passant par l’approvisionnement et la fabrication.

Perturbations de début de cycle

Perturbation de fin de cycle

Difficultés d’approvisionnement (logistic bottlenecks)

Annulation des commandes ou baisse des ventes

Renchérissement des prix lors de l’approvisionnement

Saisonnalité perturbée

Augmentation des stocks

Augmentation trop rapide du capital

 

4 - Comment gérer au mieux sa trésorerie avec Fygr ?

La gestion des flux de trésorerie est essentielle à la croissance soutenable d’une entreprise. L’analyse de ces flux de trésorerie complète celle de la performance d’une entreprise, en allant au-delà du simple bilan. Elle répond au besoin de savoir si l’entreprise génère des flux optimaux à la croissance de l’entreprise.

Fygr permet une meilleure visibilité de l’ensemble de ces flux, et donc une analyse clarifiée des performances de votre entreprise. Fygr vous permet ainsi de réaliser de meilleurs plans de trésorerie, qui prennent notamment en compte vos besoins de trésorerie à court terme.

Les potentialités de Fygr ne se limitent pas aux seuls besoins de trésorerie à court-terme. Découvrez nos articles du blog pour en savoir plus ! 

Les besoins de trésorerie à court terme répondent à des situations aussi variées que le profil des entreprises susceptibles de les émettre. Fygr est l’outil indispensable pour une parfaite visibilité sur les plans de trésorerie et la planification de la croissance de votre organisation.

Une bonne planification ne rime pas avec rigidité, mais au contraire, avec visibilité et donc flexibilité. Fygr vous assure ainsi une meilleure stratégie grâce à une meilleure gestion.

Si vous souhaitez en savoir plus sur notre outil intelligent destiné à l’amélioration de vos finances, garantissant un gain de temps et de sérénité aux dirigeants d’entreprises, contactez-nous :

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